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Je fais rarement l'éloge d'un film sans y trouver un défaut quelconque qui puisse lui nuire et atténuer un peu toutes les qualités que je lui ai accordé. Aujourd'hui pourtant, il se pourrait que ma critique, quelle soit fine ou baclée, n'en finisse plus d'enthousiasme quant au film dont je vais parler :
Bright Star, de Jane Campion.
Certes vous ne faîtes que lire ces mots sur un écran d'ordinateur, cependant, si vous voyiez mes yeux, il se pourrait que vous déceliez aisément l'éclat brillant qu'ils peuvent prendre lorsque je parle du dernier film de Jane Campion.
L'histoire n'est rien d'autre que le développement d'un amour fusionnel entre un poète et sa voisine qui doivent braver les conventions sociales et laisser évoluer leur bonheur quoiqu'il en coûte au milieux des mots d'amour écrits à l'encre noire par des mains passionnées.
Une histoire finalement presque banale, contemporaine à celle d'Orgueil & Préjugés à la différence qu'elle n'est pas fiction mais réalité et que le film est sans aucun doute d'une qualité bien supérieure.

Il m'est impossible de dire du mal de tant de poésie réunie dans deux heures de cette magie époustouflante que nous fait vivre Jane Campion à travers les moindres détails de son film. J'ai bien peur d'être exaltée par un travail formidable, qui je le répète souligne toute la volupté de l'âme humaine qui semble ne plus exister de nos jours. Et cette volupté est parfaitement menée par deux comédiens étonnants : Abbie Cornish ( Candy ) et Ben Whishaw ( Le Parfum ).
Je rêve que nous sommes des papillons
n'ayant à vivre que trois jours d'été.
Avec vous, ces trois jours seraient plus plaisants
que cinquante années d'une vie ordinaire.
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